Werner Herzog, qui voit peu de films (“Je vois environ trois films par an” déclare-t-il, préférant lire des romans), a donné sa liste de ses cinq documentaires préférés à nos confrères de The Guardian.
Soit The Act of Killing (Joshua Oppenheimer, 2012): “Joshua voulait me rencontrer, il a ouvert son ordinateur portable et m’a montré neuf minutes de son documentaire. Je savais que je n’avais jamais rien vu de tel. C’était incroyable.“; Les maîtres fous (Jean Rouch, 1955): “C’est sans doute le meilleur documentaire jamais réalisé.“; Le Chagrin et la pitié (Marcel Ophüls, 1969): “Ce film me vient à l’esprit sur la résistance française, qui a changé la perception de soi des Français selon laquelle tout le monde serait de la résistance. Ce qui, bien sûr, était un mythe.”; Vernon, Florida (Errol Morris, 1981): “Comment puis-je le décrire? Je ne suis pas un critique. C’est un très bon film.“;
et Grizzly Man (Werner Herzog, 2005): “Nous avons déjà atteint quatre films. Mais si je devais en ajouter un, ce serait celui-ci. Parce que nous n’avons rien vu de tel, avant ou après. Il a une intensité et le personnage (l’amateur d’ours Timothy Treadwell) est très, très fascinant. Donc, nous trichons sur cette liste des cinq documentaires en mettant l’un des miens – ils sont tous bons, soyons honnêtes.”