Quand Albert ne tourne et ne joue pas, il cause cinéma. Réalisateur et acteur dans Adieu les cons, Bernie Dupontel répond à notre questionnaire de Proust chaos.
Un film: Les Lumières de la ville (Charles Chaplin, 1931)
Une histoire d’amour: L’incompris (Luigi Comencini, 1966)
Un regard: Ben Turpin
Un acteur: Michel Simon
Une actrice: Anna Magnani
Un clown triste: Buster Keaton
Un début: La Vie est belle (Frank Capra, 1946)
Une fin: Celle des Lumières de la ville
Un coup de théâtre: Fight Club (David Fincher, 1999)
Un générique: Mon Oncle de Jacques Tati (1958)
Une scène clé: Liv Ullman-Bibi Andersson dans Personna (champ/contrechamp doublés)
Une révélation: Nicolas Marié
Un gag: Vittorio Gassman jetant la vieille dame dans la piscine dans Les Monstres (Dino Risi, 1963)
Un fou rire: The Big Lebowski (Joel Coen et Ethan Coen, 1998)
Un film malade : Nostalghia (Andreï Tarkovski, 1983)
Un rêve: Queen Kelly (Erich von Stroheim, 1932)
Une mort: Jason Robard dans Il était une fois dans l’Ouest (Sergio Leone, 1968)
Une rencontre d’acteur: Jean Gabin et Jules Berry dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Une scène de cul: Jennifer Tilly et Gina Gershon dans Bound (Lilly Wachowski et Lana Wachowski, 1996)
Une réplique: “Il faut mettre un peu d’art dans sa vie et un peu de vie dans son art” Louis Jouvet dans Entrée des Artistes (Marc Allégret, 1938), texte de Jeanson.
Un silence: Sonate d’automne (Ingmar Bergman, 1978)
Un plan séquence: The Player (Robert Altman, 1992). L’ouverture du film.
Un artiste sous-estimé: Bob Fosse
Un traumatisme: Requiem pour un massacre (Elem Klimov, 1987)
Un gâchis: La sortie du Créateur
Un souvenir de cinéma qui hante: Brazil (Terry Gilliam, 1985)
Un film français: Les Enfants du Paradis (Marcel Carné, 1945)
Un réalisateur: Terry Gilliam
Allez, un second: les frères Coen
Un fantasme: Jennifer Connelly
Un baiser: Dita Parlo et Jean Dasté dans L’Atalante (Jean Vigo, 1934)
Une bande son: Mulholland Drive (David Lynch, 2000)
Un frisson: Un Chien Andalou (Luis Buñuel, 1929)
Un monstre: Charles Laughton
Un torrent de larmes: Los Olvidados (Luis Buñuel, 1950)