Luff 2020, édition chaos

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La 19e édition du Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF) aura lieu du 14 au 18 octobre 2020 pour une célébration du cinéma (dans les salles) et de la musique (en performance). Du chaos comme on l’adore, dans tous ses états fracassés.

Mais qui a peur d’une deuxième vague épidémique? Certainement pas le LUFF (Lausanne Underground Film Festival), l’un des meilleurs festivals au monde, qui se déroulera à Lausanne donc (en Suisse, oui) du 14 au 18 octobre, dont tout le programme se déploie telle une fleur de pixels sur ce merveilleux site à la pointe de la modernité. Comme chaque année, s’y rendre, c’est l’assurance de découvrir, et d’entendre, des choses que l’on ne verra pas ailleurs.

A quoi va ressembler cette 19e édition de l’underground versus fuckin’ Covid? On commence avec le réalisateur japonais Masashi Yamamoto qui aura l’honneur d’une rétrospective de ses anciens films (Saint Terrorism en 1980; Robinson’s Garden en 1987; Junk Food en 1997), ponctuée par la projection de son dernier long métrage Wonderful Paradise.

Ensuite, une compétition long métrage dans laquelle figurent cinq films appétissants: Autumnal Sleeps de Michael Higgins; Playdurizm de Gem Deger; Hunted de Vincent Paronnaud; Butt Boy de Tyler Cornack; Fried Barry de Ryan Kruger, ainsi que pléthore de curiosités en courts métrages à découvrir.

Ainsi qu’une carte blanche consacrée à Maxime Lachaud, une sélection de films-rêves dans laquelle figurent deux chefs-d’œuvre: La clepsydre de Wojciech Has (1973) et Cœur de verre (Werner Herzog, 1976), ainsi que des courts-rêves: Un chant d’amour de Jean Genet (1950); Meshes of the Afternoon de Maya Deren & Alexander Hammid (1943); The Way to Shadow Garden de Stan Brakhage (1955); Christmas U.S.A. de Gregory J. Markopoulos (1949) et Fragment of Seeking de Curtis Harrington (1946)

Une sélection Adieu au langage ou quand la narration se passe de mot, une catégorie au titre Godardien dans laquelle on pourra (re)voir des merveilles comme Dementia de John Parker (1953); Begotten de E. Elias Merhige (1989); Night of fear de Terry Bourke (1973) et Incubus de Leslie Stevens (1966).

Une sélection Japanese 8mm Madness avec une collection Hachimiri Madness – Japanese Indies from the Punk Years, soit les projections de six films courts et rares: A Man’s Flower Road (Sono Sion, 1987), High School Terror (Tezuka Makoto, 1979), Tokyo Cabbageman K (Ogata Akira, 1984), The Adventure of Denchu-Kozo (Shinya Tsukamoto, 1988), Isolation of 1/880000 (Sogo Ishii, 1977) et Happiness Avenue (Hirano Katsuyuki, 1986).

En clôture, #ShakespeareShitStorm, une adaptation de La Tempête de Shakespeare et nouveau long métrage par le patron de Troma Entertainement, Lloyd Kaufman.

Enfin, quand la musique est bonne, voici les artistes qui se produiront pendant cette édition: Käthe Kruse – Die Tödliche Doris; Luciano Chessa; Souharce; Erwan Keravec; Roc Jiménez de Cisneros; Golem Mécanique; Lorenzo Abattoir; Officine; Alessandra Zerbinati; Vestas; Tim Shaw; Dennis Tyfus; Crys cole; Inga Huld Hákonardóttir & Yann Leguay; La Race; Yvan Etienne; Chessex + Garcia + Schild; NAH; Petronn Sphene; Sea Urchin et Harry Partch (Rip on/off).

C’est tout ce dont on a besoin. Pour plus d’informations (et en savoir encore plus), direction le site du LUFF.

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